LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Siparex : Bertrand Rambaud se tourne vers l’international

Le fonds lyonnais Siparex élargit son terrain de jeux à l’international avec de plus en plus de prises de participations dans des entreprises étrangères.

Bertrand Rambaud ne manque jamais une occasion de rappeler l’enracinement lyonnais historique de Siparex, dont près d’un quart du portefeuille est composé d’entreprises de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mais c’est bien du côté de l’international que regarde Bertrand Rambaud, le président du groupe indépendant de capital-investissement (3,7 milliards d’euros d’actifs sous gestion). « Siparex prend goût à l’international. Nous allons y aller étape par étape, mais c’est un axe fort de notre croissance », déclare-t-il.

En parallèle du renouvellement total des effectifs du bureau de Berlin (4 collaborateurs), Siparex vient ainsi d’enregistrer deux nouvelles recrues pour son bureau italien qui compte désormais également 4 collaborateurs. Un positionnement croissant à l’international qui se traduit aussi par un déploiement accru des fonds à l’international.

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Une trentaine de participations dans des entreprises étrangères

Au total, Siparex compte une trentaine de participations dans des entreprises étrangères : Benelux, Suisse, Norvège ou encore Canada où le fonds d’investissement a noué un partenariat avec le groupe financier Desjardins.

« Nos équipes ont également intensifié l’accompagnement de nos participations françaises à l’international via des build-up en Italie, en Allemagne et en Amérique du Nord. Au total, les PME et ETI de notre portefeuille réalisent plus de 30 % de leur chiffre d’affaires à l’international », poursuit Bertrand Rambaud.

Outre cette accélération à l’international, l’année 2024 de Siparex a été marquée par le second volume historique de cessions (pour un montant total de 415 millions d’euros), tandis que les investissements s’élèvent à 320 millions d’euros.

« Le niveau d’investissement est un peu inférieur à ce que l’on avait prévu, mais il s’agit tout de même d’une activité d’investissement soutenue dans un contexte de marché du private equity dont le redémarrage s’est fait attendre en 2024. L’année 2025 devrait être plus favorable aux opérations », analyse-t-il.

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