Déjeuner dans le 6ème
Epicure : Epicure de jouvence
Voici une des rares bonnes nouvelles de ces temps incertains. Le menu déjeuner du tout nouvel Epicure, antithèse de la conduite automatique bistrotière, réussit un tour de magie pour culminer à 25 euros.
Ce jour-là, il y avait en entrée une re-visitation des classiques du bouillon parisien : un œuf mollet (fermier c’est sur) accompagné d’un poireau confit, rien apparemment de bien sorcier.
Et pourtant l’huile d’estragon fluidifiant les rouages et une association de condiments, anchois, citron confit et noisettes propulsent ces basiques dans une strate culinaire supérieure, à se cogner sur un passage de Starlink. En plat du jour : de la canette de la Dombes qui n’en croit pas ses ailes.
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Le crémeux de champignons associé à de l’oignon brûlé (pas cramé attention) sur un jus de veau corsé, lui donne un billet pour un voyage en gastronomie. Très bon biscuit de Savoie pour clore son repas dans un cadre élégant et lumineux. La carte du soir est également disponible à midi. Vive la liberté.
Les prix : Formule à 21 euros. Menus à 25 euros (midi) 39 euros (menu-carte). 95 rue Masséna. 04 49 13 00 60.
Dîner dans le 4ème
Cocotte : Adresse secrète
Cocotte ne désigne pas tant la famille des poules qu’un goût pour les beaux plats à partager. Ce restaurant n’a pas appliqué la théorie de l’emplacement avant tout, base de la réussite commerciale. Il est caché cours d’Herbouville, où l’on passe généralement sans s’arrêter, à quelques chapelets de saucisses du Tunnel de la Croix-Rousse.
Pour autant, il faut impérativement s’arrêter pour la cuisine du chef Massimiliano Monaco. Il excelle dans les belles pièces de viande à partager issues de la ferme de Clavisy installée dans un petit village de l’Yonne depuis le Moyen-Age.
Faux-filets maousses de limousine, côtes de bœuf et de cochon, chateaubriants (sortes de gros tournedos taillés dans le filet) de bœuf et de cerf ont la particularité d’être cuits à la braise, apportant une incomparable nuance fumée qui plongent en pleine réunion autour d’un feu de camp.
Vulcain propose aussi un pigeonneau entier façon Rossini, du haddock à la crème d’oignon au cumin, de la charcuterie italienne (quand on s’appelle Massimo et qu’on a un bel accent transalpin, c’est logique), de l’os à moelle à la truffe et de superbes Saint-Jacques crues aux agrumes, aux échalotes et au beurre. Un pont généreux entre cheminées médiévales et modernité inspirée, sous lequel coule une jolie carte des vins.
Les prix : Entrées entre 12 et 16 euros. Plats à partager entre 70 et 120 euros (pour deux convives). 2 cours d’Herbouville. 04 72 98 85 03.
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