LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Anne Brugnera, rebond à Montreuil après la dissolution

Battue lors des législatives de 2023, l’ex-députée Anne Brugnera a quitté la politique pour diriger l’Agence de services et de paiement en Île-de-France et Centre-Val de Loire, un nouveau défi à la hauteur de son parcours.

Victime collatérale de la dissolution de l’Assemblée nationale, Anne Brugnera, l’ancienne députée (Ensemble) de la 4e circonscription du Rhône battue en juillet par Sandrine Runel, a donc quitté le Palais Bourbon cet été. « Ça a été très brutal et très soudain », confie l’ex-élue, qui postait encore en avril dernier une annonce sur son profil LinkedIn pour renouveler son équipe parlementaire.

« J’ai eu du mal à me défaire du rythme très intense de l’Assemblée nationale »

L’ancienne adjointe de Gérard Collomb (2012-2017), également conseillère municipale et métropolitaine, a depuis laissé Lyon et la politique, pour prendre la direction interrégionale Centre-Val de Loire – Île-de-France de l’ASP, Agence de services et de paiement, à Montreuil. « Dès que j’ai été battue, j’ai sollicité mon ancien employeur. Il m’a proposé ce poste qui correspondait bien à mon parcours et j’ai accepté avec plaisir. J’étais contente de retrouver un poste aussi vite. Je sais que c’est beaucoup plus dur pour certains anciens collègues députés. »

L’adrénaline de l’Assemblée nationale

Ingénieur agronome de formation et ancienne de l’ASP Auvergne-Rhône-Alpes, Anne Brugnera dirige aujourd’hui une équipe de 90 agents sur trois sites à Cergy, Montreuil et Olivet. « Notre agence travaille en lien avec l’Union européenne, l’État, les différents donneurs d’ordre ministériels ou collectivités territoriales, donc il faut animer tous ces partenariats. »

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Et se réadapter aussi, à un nouveau rythme : « Je pensais reprendre mes marques plus rapidement, mais j’ai eu du mal à me défaire du rythme très intense de l’Assemblée nationale. Cette adrénaline m’a un peu manquée au début, même si c’est usant d’être députée. »

Et l’ancienne élue n’imagine pas du tout revenir devant les électeurs à terme. « On m’a proposé de prendre ce poste avec un niveau de responsabilité où le temps partiel n’existe pas. Cette mission m’intéressait, et je savais qu’en l’acceptant, je devais faire une croix sur mes fonctions politiques et ma vie d’élue. »

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