LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Karine Dognin-Sauze, la tentation du come-back ?

Ancienne vice-présidente de la Métropole de Lyon et figure de la French Tech lyonnaise, Karine Dognin-Sauze se concentre sur la gouvernance d’entreprise tout en envisageant, peut-être, un futur engagement politique.

Quand on la retrouve, mi-janvier, dans un café de la place Bellecour, Karine Dognin-Sauze se trouve dans une sorte d’entre-deux. L’ancienne Madame numérique et innovation de la Métropole de Lyon a quitté, il y a quelques mois, son poste de directrice générale de l’Institut français des administrateurs (IFA) qu’elle occupait depuis 2020.

Toujours membre de plusieurs conseils d’administration (Serfim, Université de Lyon et l’école Simplon) ainsi qu’au board de la société lyonnaise Everblix dont elle est cofondatrice, elle ne cache pas que son horizon professionnel devrait se décanter dans les prochains jours. « J’ai fini un cycle de quatre ans à l’IFA, et il y aura une suite autour de la gouvernance des entreprises. Mais c’est un peu trop tôt pour en parler », élude-t-elle. Question politique, c’est un peu pareil.

Personnalité incontournable de la galaxie Collomb à la Métropole, d’abord vice-présidente à l’Innovation et aux nouvelles technologies (2008-2014) avant de voir son portefeuille élargi à l’Économie et à la Ville intelligente (2014-2020), Karine Dognin-Sauze a vécu une fin d’aventure politique en eau de boudin. 

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« Rien n’est fait, rien n’est fermé »

Déjà, en 2019, le camp présidentiel lui préfère Véronique Trillet-Lenoir pour porter les couleurs lyonnaises de LREM aux élections européennes. Elle fait ensuite partie de ceux qui quittent, à l’été 2020, le navire Collomb au moment de l’alliance avec François-Noël Buffet.

« On ne quitte jamais vraiment la politique »

Et enfin, elle est en deuxième position, mais pas élue sur la liste de Bernard Fialaire aux sénatoriales de septembre 2020. Et, promis, quand elle se retourne, Karine Dognin-Sauze dit avoir « zéro regret » : « C’était, là aussi, la fin d’une séquence et j’estime avoir eu beaucoup de chance d’être à ce moment-là en politique. C’était quand même une période assez exceptionnelle en termes de démarches pour l’attractivité de la métropole, de promotion de la French Tech lyonnaise, de réflexion autour de la ville intelligente… », détaille-t-elle.

Avec l’envie d’y retourner, par exemple aux prochaines municipales ? Karine Dognin-Sauze laisse, là aussi, planer le doute. Ce jour-là devant son café crème, elle parle beaucoup d’« engagement et de conviction », dit pêle-mêle, qu’« on ne quitte jamais vraiment la politique », que son retour pourrait se faire « mais pas sous n’importe quelle condition, avec un mouvement qui dépasse la logique des partis ». « Rien n’est fait, mais rien n’est fermé », conclut-elle. Oui, cela sent la tentation du come-back.

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