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Il n’était guère évident de trouver une place de stationnement près de l’espace Mosaïque de Saint-Priest vendredi dernier. Dans un quartier quadrillé par les forces de l’ordre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains le 17 mai prochain, a clôturé son déplacement en terre lyonnaise par un meeting devant plus de 600 personnes.
Aperçu plus tôt dans la journée aux côtés de plusieurs chefs d’entreprise lyonnais, de passage à Écully dans l’après-midi pour l’inauguration de l’École nationale de la police scientifique, Bruno Retailleau a pu mesurer, à l’issue d’un long discours de près d’une heure, l’étendue de sa popularité sur les terres de son rival Laurent Wauquiez.
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« Partout où je me déplace, les salles sont pleines, ça me touche énormément. Pour une élection interne, c’est énorme. Cela montre qu’un espoir s’est levé, que notre électorat s’est réveillé », jugeait-il au sortir de sa prise de parole, escorté par le maire LR de Saint-Priest Gilles Gascon et la conseillère municipale LR, Béatrice de Montille, très applaudie par le public san-priod.
« Je crois que la vraie star ce soir, c’était Béatrice » a-t-il ironisé, tout en remerciant chaleureusement Gilles Gascon, président du groupe LR à la Métropole de Lyon, de son soutien.
D’autres personnalités de la droite locale étaient aussi du rassemblement, à l’image du ministre lyonnais François-Noël Buffet, des sénateurs Etienne Blanc et Catherine Di Folco. Mais aussi du député Alexandre Portier, du président du département Christophe Guilloteau, de l’ancienne conseillère régionale Anne Lorne et des élus du 6e arrondissement Romain Billard, Françoise Blanc et Gérald Avakian.
Faire redescendre les tensions avec Laurent Wauquiez
Dans un contexte marqué par la « guerre des chefs » qui l’oppose à Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau a pris soin de ne jamais prononcer le nom de son adversaire.
« Nous sommes tous les deux engagés dans une compétition interne. Nous sommes concurrents, mais nous faisons partie d’une même famille politique et nos lignes ne sont pas si éloignées », expliquait-il vendredi matin au Progrès.
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Un ton bien différent du laconique « Les chiens aboient, la caravane passe » qu’il avait lancé trois jours plus tôt sur RTL, en réponse aux critiques émises par Laurent Wauquiez à son sujet. « Il faut évidemment se calmer et faire redescendre toutes ces tensions », expliquait François-Noël Buffet, au sortir du meeting de Saint-Priest.
Sur la scène, face aux militants, Bruno Retailleau a donc préféré jouer la carte du rassemblement plutôt que la division : « Je n’ai pas envie de diriger une secte ou un groupuscule. Il faut s’élargir. Le rassemblement, c’est l’ADN de notre famille politique. Donc je veux rassembler large pour que nous retrouvions dans notre parti le goût d’être ensemble. »
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