Devenir une référence du commerce écoresponsable en ligne. C’est l’objectif de Julie Le Hir depuis le lancement, en novembre 2023, de Slood. Rattachée au groupe LDLC, la marketplace travaille aujourd’hui avec plus de 5 000 produits et 100 vendeurs locaux dans les univers de la mode, de la maison et de la beauté, proposant des articles à impact réduit.
« Nous voulons avoir une offre de marques variée. C’est pourquoi nous envisageons de doubler le nombre de vendeurs d’ici la fin de l’année », affirme la fondatrice, qui s’appuie sur une équipe de 10 collaborateurs et qui préfère garder la confidentialité sur le chiffre d’affaires du site.
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Face aux géants comme Asos, Zalando ou Maisons du Monde, la nouvelle marketplace du groupe LDLC dit vouloir se positionner comme une plateforme plus responsable et plus transparente. Proposant uniquement des produits d’origine européenne, Slood sélectionne ses références en fonction des matériaux utilisés et des processus de production.
« En mode et maison, 70 % des matériaux doivent être naturels, upcyclés ou recyclés. Et dans la beauté, c’est un minimum de 95 % d’ingrédients naturels ou bio », explique sa fondatrice.
« Ma fibre entrepreneuriale m’a rattrapée »
Démarrant sa carrière dans le secteur bancaire à New York, Julie Le Hir a connu plusieurs vies professionnelles. Après un an sur le continent américain, elle abandonne la finance en 2010 pour rejoindre un cabinet de conseil à Paris. Portée par sa curiosité pour l’entrepreneuriat et une passion pour la nature, elle quitte finalement la capitale pour s’installer à Grenoble.
« J’ai rejoint en 2013 Geolid, une start-up digitale lyonnaise qui, à l’époque, se trouvait dans le top 20 des entreprises françaises à plus forte croissance », se souvient-elle. C’est à cette période qu’elle découvre LDLC : « On marchait sur leurs traces… C’était déjà un référant ». Trois ans plus tard, à la recherche d’une plus grande structure, elle intègre finalement le groupe dirigé par Laurent de la Clergerie.
Elle débute chez LDLC au département marketing, évolue rapidement, et finit par travailler sur le segment du reconditionné. « Tout d’un coup, mon travail a eu plus de sens. Au bout de quelques années, ma fibre entrepreneuriale m’a rattrapée et je me suis dit que je voulais créer un projet qui ait un impact sur notre manière de vivre et sur l’environnement ».

Après une étude de marché, Julie Le Hir constate qu’au-delà des plateformes en ligne dédiées au reconditionné et à la seconde main, aucune solution ne s’adresse véritablement au neuf écoresponsable.
« J’ai présenté l’idée à Laurent de la Clergerie, le fondateur de LDLC, qui m’a donné carte blanche pour le lancer ». Elle consacre alors deux ans à concevoir le projet depuis zéro. « Les années les plus challengeantes de ma vie », confie-t-elle.
Deux ans après sa création, Julie Le Hir poursuit la croissance de la marketplace, avec l’objectif de devenir une référence dans le secteur. « Nous voulons devenir une vitrine pour les marques qui essayent de bien faire les choses, mais qui restent souvent sous les radars », conclut-elle.
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