Pas de croissance, mais une fréquentation touristique plutôt stable pour l’Auvergne-Rhône-Alpes. « L’année dernière, j’avais qualifié la saison de globalement bonne. Je peux redire exactement la même chose cette année », affirme Fabrice Pannekoucke, président de la Région et de l’agence régionale de tourisme, dans le bilan des vacances d’hiver.
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Malgré une croissance de 10,2 % de la fréquentation étrangère, avec une augmentation des visiteurs en provenance du Royaume-Uni (+21,6 %), des États-Unis (+27,5 %) et du Canada (+17,6 %), le taux d’occupation de la saison n’a pas montré de grands changements par rapport à l’année précédente. Sur la période du 8 février au 7 mars 2025, il s’est élevé à 86,1 %, contre 86,6 % l’année dernière.
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En outre, en raison d’un calendrier moins favorable, avec le décalage des vacances britanniques et belges flamandes à début avril, le tourisme a pris un léger retard en mars par rapport à la saison précédente, avec une baisse de 3,5 points par rapport à l’année dernière.
« Là-dessus, pas de surprise, il n’y a pas du tout de catastrophe », déclare Fabrice Pannekoucke, qui prévoit une dynamique positive encouragée par les conditions météorologiques favorables du mois de mars.
Incertitude pour les stations de basse altitude
Dans des massifs de plus en plus exposés au réchauffement climatique, la neige se fait chaque année un peu plus rare dans la région. Frappant plus particulièrement les stations de basse altitude, le manque d’enneigement a eu un impact sur l’afflux et le taux de satisfaction dans le Massif central et le Jura.
« Les stations de basse altitude sont soumises à des contraintes climatiques plus fortes que les autres. Dans un séjour, deux dimensions sont importantes : la montagne et la neige. Et quoi qu’il en soit des enjeux climatiques, la montagne demeure un véritable aimant. Il est donc crucial d’offrir des activités diversifiées », commente Fabrice Pannekoucke, président de la Région.
Malgré cela, et afin de soutenir et renouveler la clientèle des montagnes et des sports d’hiver, le dispositif « Osez skier » a été mis en place durant la saison, visant notamment les jeunes de 18 à 25 ans, avec des aides financières pour la pratique du ski. « Nous avons la volonté d’emmener un maximum de personnes sur nos territoires de montagne. Grâce à ce dispositif, 1320 jeunes ont pu vivre cette expérience qu’ils n’auraient pas eue sans cette aide », ajoute-t-il.
Des projets qui s’inscrivent, selon Fabrice Pannekoucke, dans la dynamique des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2030. « Nous sommes passés des idées à une forme de réalité : celle de la préparation de l’événement. Nous y sommes. »
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