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L’aventure d’Esker en bourse a pris fin lundi dernier avec le retrait obligatoire de la cote de l’éditieur de logiciels lyonnais à l’issue de l’OPA amicale en deux temps de Bridgepoint et General Atlantic sur Esker, spécialisé dans l’automatisation des processus de gestion.
Les nouveaux actionnaires détenant plus de 90% de l’entreprise, ils ont demandé son retrait de la bourse. « On a forcément un petit pincement au coeur au moment de quitter la bourse, reconnait Jean-Michel Bérard, le fondateur et toujours président d’Esker. C’est la bourse qui nous a permis de réaliser un certain nombre d’acquisitions et qui nous a permis de rencontrer des investisseurs très intéressants. Je reste persuadé que, pour le développement d’une entreprise, la cotation est très positive. Elle donne aussi une vraie liberté au chef d’entreprise ».
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Rappelons que l’OPA sur la base d’un cours de 262 euros par action valorise Esker 1,6 milliard d’euros. Jean-Michel Bérard et les principaux dirigeants d’Esker ont, en partie réinvesti leur participation aux côtés des nouveaux propriétaires. Pour sa dernière année en bourse, Esker a établi de nouveaux records, notamment en termes de chiffre d’affaires à 205 millions d’euros avec un effectif de 1 100 personnes dont la moitié à Lyon. Jean-Michel Bérard présente la feuille de route pour les prochaines années avec entre autres, en juin, la célébration des 40 ans de l’entreprise.
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