Après l’échec de Naka, Yan Decock rebondit avec sa liqueur de café Dude

Nous l’avions quitté à l’automne, la mine déconfite après la liquidation judiciaire de Naka, sa start-up de boissons pétillantes à base de CBD, dont la commercialisation avait été suspendue huit mois plus tôt à la suite d’un arrêté préfectoral. Depuis Yan Decock a retrouvé le sourire.

Le jeune entrepreneur lyonnais a créé sa société de conseil YDEXE et lancé sa marque de liqueur de café artisanale Dude. « C’est une idée que j’avais depuis longtemps puisque je suis un grand consommateur de White Russian, un cocktail à base de vodka, de liqueur de café et de crème fouettée. Je voulais sortir un produit moderne et débarquer sur un marché où seul Pernod Ricard est aujourd’hui présent à travers sa marque Kahlúa. »

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Le fondateur travaille sur le projet avec le torréfacteur lyonnais Mokxa et la Distillerie de Lyon qui s’occupent de la fabrication de la liqueur, produite à partir d’une infusion à froid de café 100 % arabica.

« Notre recette est peu sucrée, peu alcoolisée et révèle des notes de cannelle, de vanille et de tonka. Nous voulions apporter un bouquet gustatif plus large que celui du café et cela fonctionne très bien pour des moments de convivialité en cocktail ou en dégustation », souligne Yan Decock.

Médaille d’or au Concours International de Lyon

Et la liqueur Dude séduit déjà. La jeune marque lyonnaise a reçu, seulement quatre mois après son lancement, la médaille d’or du prestigieux Concours International de Lyon début avril.

« Recevoir une telle distinction huit mois après les déboires judiciaires de Naka et pour un produit si jeune sur le marché, c’est une vraie fierté », pose le fondateur, qui a vu son nombre de commandes grimper en flèche depuis cette médaille d’or.

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Les bouteilles de la marque sont désormais commercialisées dans une soixantaine de points de vente de la région lyonnaise (grandes surfaces et épiceries fines), et sont également disponibles en e-commerce et dans certains bars.

« On va prendre le temps d’installer le produit, de bien développer la marque et de faire en sorte qu’elle soit bien implantée et visible. On ne veut pas se précipiter, il nous reste encore beaucoup de travail pour se faire connaître sur la région et au niveau national. »

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