En route pour un second mandat. Après trois ans à la tête de la CPME Auvergne-Rhône-Alpes, Daniel Villareale a été réélu à l’unanimité, le jeudi 10 avril, lors de l’Assemblée générale ordinaire du syndicat patronal.
L’entrepreneur ligérien, dirigeant et fondateur du groupe ICE (imprimerie numérique et la signalétique) prolonge ainsi ses fonctions après ce qu’il qualifie lui-même de « premier mandat d’apprentissage ». Et pour cause : malgré plus de 15 ans d’engagement au sein de la confédération, « quand on devient président, ce n’est pas la même chose. J’ai dû trouver mon style pour impulser une nouvelle dynamique », confie-t-il.
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Souhaitant faire de la CPME une « assurance anti-solitude » pour les PME du territoire, Daniel Villareale aborde ce nouveau mandat dans un contexte économique tendu. « On vit une période difficile. Tout peut basculer du jour au lendemain. Mon objectif, est d’être présent dans un rôle syndical fort, et en proposant des dispositifs concrets et utiles », insiste-t-il.
Des projets sur les rails
Trois années à venir, et déjà des projets en ligne de mire. Parmi les priorités affichées : des enjeux stratégiques tels que la transition écologique et énergétique, le développement à l’international ou encore l’IA. « Nous voulons mettre en place un HUB IA : un centre de ressources pour les entreprises, mais aussi un lieu de rencontre entre les acteurs concernés par l’IA », explique-t-il.
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Autre ambition : former et accompagner les entrepreneurs, avec la création d’une académie dédiée aux PME. « L’idée est de s’adresser aux dirigeants qui souhaitent franchir un cap pour devenir ETI, avec une rencontre mensuelle animée par des experts », détaille Daniel Villareale.
L’annonce de son second mandat est aussi l’occasion pour lui de tirer la sonnette d’alarme sur la situation des PME industrielles tournées vers l’international, particulièrement touchées par les tensions commerciales actuelles. « On se battait déjà avec un bras attaché dans le dos. Aujourd’hui, c’est devenu impossible de faire face à la concurrence internationale avec les coûts de production que supportent les industriels français », alerte le président de la CPME Auvergne-Rhône-Alpes.
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