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Le projet Tissage Urbain de la place Bellecour cristallise les tensions. La 1e adjointe au maire de Lyon, Audrey Henocque, accompagnée de l’architecte Tristan Israël, présentait les contours du projet à la presse ce jeudi après-midi, mais la réunion a été brutalement interrompue par Edouard Hoffmann, candidat déclaré aux municipales de 2026.
Soutenu dans sa démarche par le collectif des Défenseurs de Lyon, ce fervent opposant à la politique menée par les écologistes a vivement critiqué le projet estimé à 1,6 million d’euros, le qualifiant de « kermesse municipale » et dénonçant « un gaspillage de l’argent public ».
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Il dénonce un « chantier à l’image de la ville : désorganisé et laid ». Son intervention, aussi soudaine que surprise, a déclenché un début de tumulte et nécessité l’intervention des forces de l’ordre.
Face aux diverses contestations et critiques, l’architecte Tristan Israël évoque de son côté une « polémique positive », et se réjouit plutôt de voir « les Lyonnais s’investir dans la politique et l’avenir de leur ville ».
Les commerçants en colère : « On me supprime mon métier »
Le nouvel habillage de la place Bellecour semble loin de faire l’unanimité, notamment chez les membres du collectif des Défenseurs de Lyon, présents pour ce rassemblement.
Commerçante dans le 8e arrondissement, Karine Pertus, gérante de la boutique Grain de Sable avenue des Frères-Lumière, a profité de cette présentation pour exprimer de nouveau sa colère auprès des journalistes. « C’est une dictature ! Tout le monde en a ras le bol. On me supprime mon métier au lieu de nous aider, nous les commerçants, à survivre. »
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Suite à cet après-midi mouvementé, le maire de Lyon Grégory Doucet a réagi dans un communiqué en « condamnant avec la plus grande fermeté le comportement violent et indigne d’Édouard Hoffmann ».
« S’attaquer à une élue de la République en raison de son engagement est une atteinte inacceptable aux valeurs démocratiques et républicaines. Aucun élu de la République ne doit subir de telles intimidations », prolonge l’édile, en soutien à sa première adjointe.
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