Vous avez été désignée chef de file des Républicains pour l’élection métropolitaine de 2026. Cela signifie-t-il que vous serez la candidate du parti ?
Véronique Sarselli : Oui, je serai candidate. J’ai été désignée en interne et j’avance vers cette échéance métropolitaine avec beaucoup de responsabilité, de conviction et de détermination.
Personne ne m’a vue venir, mais je travaille depuis plus d’un an sur le terrain, avec mon partenaire de confiance Gilles Gascon, à la rencontre des habitants, des entreprises, des associations, des commerçants… Ce travail, on va le poursuivre.
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Je suis prête à construire un projet collectif et solide, pour dire stop à la pensée verte. Je suis persuadée que la Métropole de Lyon mérite mieux que du dogme, de l’idéologie et de l’arrogance.
Quelles sont vos priorités pour la Métropole de Lyon ?
Il faut rompre avec le déclin de notre Métropole. Les habitants, les entreprises et les associations nous le disent : le projet vert et écologiste est néfaste pour Lyon. La ville centre s’est déclassée et l’ensemble de la Métropole tend vers la décroissance. Il est nécessaire et de ma responsabilité d’amener la Métropole sur une autre voie.
Ce territoire doit retrouver son attractivité et rayonner à nouveau. Il faut pour cela travailler avec les communes, s’appuyer sur l’intelligence locale. La relance doit passer par la dynamique territoriale, c’est ce qui fait la richesse de cette Métropole.
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Nous devons répondre aux préoccupations majeures : la sécurité, l’attractivité économique, qui est aujourd’hui l’angle mort de la politique des Verts et de Bruno Bernard, et les mobilités. Il y en a marre de cette guerre des tranchées qu’on nous impose entre les cyclistes et les automobilistes. Tout le monde a bien conscience de la nécessité de la transition écologique, mais l’écologie ne doit pas être punitive.
Est-il envisageable d’imaginer un binôme Jean-Michel Aulas – Véronique Sarselli sur cette campagne ? Lui sur les municipales et vous sur les métropolitaines ?
Je discute avec beaucoup de monde depuis ma désignation il y a deux mois. Le rassemblement se construit, mais il faut avant tout rassembler les citoyens. Tout n’est pas que stratégie ou tactique politicienne.
Je travaillerai avec tous ceux qui veulent en finir avec le déclin de la Métropole. Jean-Michel Aulas est un chef d’entreprise, avec beaucoup de qualités. Il a une vision et des idées. Je retiens de nos échanges son amour pour Lyon et sa volonté de s’investir, mais il n’est pas encore candidat. Donc laissons lui le temps de se déclarer officiellement.
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On parle beaucoup de sa candidature à Lyon ces derniers jours, elle est intéressante, mais il faut surtout avoir en tête que le véritable enjeu se trouve à la Métropole. Il est important que personne ne l’oublie.
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