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Babolat crée une raquette de padel à 5 000 euros avec Lamborghini

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Babolat et le constructeur automobile Lamborghini unissent leurs forces pour créer une raquette unique pour les joueurs de Padel

Éric Babolat n’est pas peu fier : une petite série de 50 raquettes de padel est actuellement en train d’être confectionnée dans l’usine mythique Sant’Agata de Lamborghini à Bologne, et c’est la première fois qu’il sortira de ces murs autre chose que des voitures de sport. Le fruit d’une collaboration inattendue entre Babolat et la marque italienne.

« On utilise des matériaux composites dans nos raquettes, et eux dans leurs carrosseries, alors on s’est dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire ensemble, rejoue celui dont les équipes se voient dans un premier temps renvoyées vers le département “licences”. On a répondu “non, non ! Nous, on veut faire de la R&D et du développement de produits avec vous.” Et ça, Lamborghini ne l’avait jamais fait. »

💡 Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Éric Bobolat ➔ Éric Babolat : « Ceux qui se prennent trop au sérieux, moi, ça me saoule »

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Coup de chance, les ingénieurs de la marque italienne sont des mordus de padel et disent banco. S’ensuivent six mois d’échanges entre les équipes des deux maisons pour aboutir à une raquette avec un cadre monocoque en fibre de carbone qui allie « finesse, légèreté, robustesse et haute performance », selon Éric Babolat. « Les raquettes sont en train d’être confectionnées une par une à la main, c’est de la haute couture. C’est ce qui explique le prix un peu délirant », poursuit-il.

➔ À lire aussi : Éric Babolat : « Quand j’ai connu Rafa, il était timide et ne parlait pas anglais »

Vendue 5 000 euros l’unité, la collection Babolat-Lamborghini a tapé dans l’œil de plusieurs célébrités. Le pilote de F1 Lando Norris, amoureux de Lamborghini et fan de padel, est notamment sur la liste d’attente. Une déclinaison plus « grand public », avec 5 000 exemplaires fabriqués dans les usines de Babolat, est disponible à partir de ce mois d’avril. « Ce partenariat, ce n’est pas simplement un coup de pub pour faire joli. On a appris plein de trucs et eux aussi, c’est une belle histoire qui commence », prédit le dirigeant lyonnais.

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