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De nouvelles responsabilités pour Sophie Jullian. L’ancienne présidente de Pulsalys (2017-2024), l’accélérateur-incubateur deeptech installé sur le site de La Doua, a été élue début avril à la présidence du conseil d’administration de CPE Lyon, l’école supérieure de chimie, physique et électronique.
Elle succède ainsi à Bertrand Neuschwander qui occupait ce poste depuis juillet 2020. Cette nomination sonne comme un retour aux sources pour la dirigeante, aussi présidente du conseil scientifique de l’ADEME et du programme BigBooster, diplômée de CPE Lyon en 1983.
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« En tant que diplômée de l’école, j’ai le devoir de m’investir pour imaginer, avec les administrateurs, la nouvelle feuille de route de CPE Lyon, commente la nouvelle présidente de l’école d’ingénieurs lyonnaise. Celle-ci s’écrit dans un monde qui évolue rapidement et nécessite de nos jeunes de l’agilité et de la profondeur qu’ils ne peuvent trouver qu’en donnant du sens à leur action. C’est sur cette voie que je m’engage aux côtés d’une équipe que je sais très motivée par ces challenges. »
Cette nouvelle étape vient compléter la longue carrière de Sophie Jullian dans les secteurs de la recherche et l’innovation.
Sophie Jullian : de Pulsalys à CPE Lyon
Après son doctorat de chimie à l’Université Pierre et Marie Curie, la dirigeante a démarré sa carrière comme chercheur à l’IFP énergies nouvelles, avant d’occuper plusieurs responsabilités dans cet organisme et d’en prendre la direction scientifique en 2010.
Nommée vice-présidente du pôle de compétitivité Axelera en 2007, elle prend en parallèle la présidence du conseil scientifique de l’ENS de Lyon, puis rejoint les équipes du préfet de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, à partir de 2013, comme déléguée à la recherche et la technologie.
Elle devient ensuite la présidente de Pulsalys en 2017, et souffle la dixième bougie de la structure qui transforme les découvertes scientifiques issues des laboratoires de l’Université de Lyon en opportunités économiques pour les entreprises et les start-up, à la fin de l’année 2023.
« Dix ans, c’est tout un parcours, toute une odyssée, émaillée de hauts et de bas, pour transformer les découvertes scientifiques en produits et services. Nous sommes ainsi à la frontière de plusieurs mondes, celui de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’industrie », témoignait-elle alors.
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