La galaxie de Gilles Darricau

Son épouse

« Un officier n’est rien sans son épouse », pose Gilles Darricau, à propos d’Anne-Catherine Darricau, rencontrée quand ils étaient ados. La vie de femme de militaire n’est pas de tout repos, entre les déménagements (20 en 39 ans) et les absences de plusieurs mois pour participer à des opérations extérieures : première guerre du Golfe, ex-Yougoslavie, Côte-d’Ivoire… « Nous avons quatre enfants et elle a pris leur éducation à bras-le-corps. C’est elle qui a piloté le navire pendant toutes ces années », rend-il hommage.   

Son successeur

Gilles Darricau dit avoir « une relation de confiance et une complicité intellectuelle » avec le général Denis Mistral, son successeur à l’été 2023 au poste de gouverneur militaire de Lyon. L’histoire se répète, Denis Mistral avait déjà été le successeur de Gilles Darricau il y a quelques années à l’état-major de l’armée de terre.

Ses alliés de la CCI

Gilles Darricau a rejoint les équipes de la CCI Lyon-Métropole en tant que directeur du Hub européen de la sécurité globale qui prend forme sur l’ancien site d’emlyon à Écully. Il cite donc « les initiateurs et les fervents soutiens du projet », le président de la CCI Philippe Valentin et le directeur général, Nicolas Bonnet.

« Ils sont, ainsi que l’ensemble des équipes de la CCI, à 200 % à mes côtés », poursuit celui qui n’oublie pas Jérémy Andreu, le chef du projet du Hub des sécurités. « Il est un vrai binôme au sens militaire du terme. Nous sommes inséparables ! Différents, mais complémentaires. Sa jeunesse et son enthousiasme sont très motivants pour moi », déclare-t-il. 

Ses premiers relais lyonnais

Arrivé à Lyon en juillet 2021 dans le costume de nouveau gouverneur militaire de Lyon, Gilles Darricau s’est appuyé sur Michel-Pierre Deloche, alors secrétaire général du corps consulaire de Lyon, pour s’introduire dans les réseaux lyonnais.

Une amitié est née. « On déjeune très souvent ensemble. C’est quelqu’un d’une grande perspicacité intellectuelle. Quand j’ai des interrogations et besoin d’un phare pour m’éclairer, j’appelle Michel-Pierre. » Gilles Darricau se souvient aussi que, tout juste nommé à Lyon, il avait été invité par l’élu du 6e arrondissement – et officier de réserve – Christian Termoz pour son premier dîner en ville. « On est devenus copains, c’est quelqu’un avec qui je me marre », rapporte-t-il.

Son club de réflexion

Gilles Darricau est un membre actif du Cercle Géopolique de Lyon, présidé par Vincent Hamelin, qui se réunit une fois par mois dans les locaux du Cercle de l’Union place Bellecour. « C’est un club de réflexion où l’on échange sur l’évolution des enjeux géopolitiques du monde », détaille Gilles Darricau qui prend également la plume pour apporter sa contribution à la revue Quadrature publiée tous les trimestres par le Cercle Géopolitique de Lyon.

Son réseau préféré

Gilles Darricau est un dignitaire enthousiaste de la Compagnie des Pennons de Lyon. « Au-delà d’avoir beaucoup d’affection et de reconnaissance pour Christian Gelpi, les Pennons me permettent de réconcilier mon appétence pour l’histoire et mon attirance pour la ville de Lyon », déclare celui qui participe également aux dîners du Cercle de Confiance des Pennons, une sorte de réseau dans le réseau où l’on croise de nombreux décideurs lyonnais.  

Ses connexions du Lou

Originaire du Sud-Ouest, Gilles Darricau est naturellement un fan de rugby. Et s’il porte l’Aviron Bayonnais dans son cœur, ce dingue de sport (10 heures hebdomadaires de vélo et de course à pied) se revendique également « fervent supporter » du LOU Rugby.

Habitué des travées de Gerland, il y retrouve notamment le vice-président du club, Serge Bruhat (« un copain »), l’entrepreneur Guy Mathiolon, et des personnalités politiques comme le maire d’Écully Sébastien Michel ou le président de la Métropole, Bruno Bernard.

Ses anciens élèves de l’armée

« Obsédé depuis toujours par les questions de formation », Gilles Darricau a été, au début des années 2000, commandant de promotion de l’École militaire de Saint-Cyr (dont il est lui aussi diplômé) et a gardé des contacts avec plusieurs anciens élèves aujourd’hui en responsabilités dans la région : le colonel Jean-Gaël Le Flem (chef de corps du 27e bataillon de chasseurs alpins à Annecy), le colonel Sébastien Lespinasse (chef de corps du 13e BCA à Chambéry), ou encore le colonel Niels Tourneret (chef de corps du GAMSTAT à Valence). « Ces trois colonels sont des visages opérationnels de l’armée sur le territoire. Et j’ai ce qu’on appelle des liens de fraternité d’armes avec eux. »

Ses engagements

Depuis deux ans, Gilles Darricau est au conseil stratégique de l’association clermontoise Albin, présidée par Jules Brunetti (à droite), qui promeut l’enseignement supérieur en milieu carcéral. « Je vais donc, dans quelques semaines, donner pour la première fois des cours de géopolitique à des détenus de la prison de Riom », révèle Gilles Darricau, qui est également au conseil d’administration du Cours la Passerelle, une école privée hors contrat installée à Oullins-Pierre-Bénite qui vise à lutter contre le décrochage scolaire.

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