Club ETI Aura : « Un club de facilitateurs et de faiseurs »

Une coprésidence mixte à la tête du Club ETI Auvergne-Rhône-Alpes, c’est ce qui vous distingue d’autres clubs ?

Véronique Degottex et Baptiste Reybier : Oui, nous avons été les pre miers à mettre en place cette coprésidence homme/femme. Et on y est très attachés. Jean-Mathieu Biseau et Valérie Poinsot ont effectué un vrai travail de lancement à eux deux.

En plus, c’était pendant la période des crises (Covid, énergie, etc.). Et très vite, le collectif s’est constitué et nous a per mis de faire avancer des dossiers grâce à des échanges concrets, en partant des problématiques des ETI sur le terrain. Nous sommes en place depuis l’été 2024. Nous nous situons dans la continuité par rapport à nos prédécesseurs.

Quelle est votre feuille de route pour le mandat ?

Nous voulons conforter le déploiement géo graphique et ne pas être un « Club Rhône ». Cela tombe bien, nous sommes, les deux coprésidents, installés dans la Drôme (groupe Cheval) et dans l’Ain (Fermob) et nous avons six vice-présidents départementaux. Nous voulons être au plus près des entreprises, sur le terrain, et des attentes de leurs dirigeants. Sur le plan opérationnel/fonctionnel, nous entendons élargir nos actions aux comités de direction de nos adhérents. Chaque entre prise a son propre fonctionnement et nous croyons beaucoup à l’idée que l’intelligence collective se met au service des autres. En période de crises, comme nous les traversons depuis le Covid, le collectif peut nous apporter beaucoup. Nous avons des commissions, mais aussi des comités métiers.

Le mot « collectif » revient beaucoup, c’est cela l’ADN du Club ETI ?

Oui, à tous les niveaux, le fonctionnement collectif du Club ETI Aura, c’est une réalité. C’est vrai pour le bureau, mais cela vaut dans tous nos échanges : il s’agit de partager une bonne nouvelle, un point positif, d’échanger sur une problématique pour voir comment nos homologues traitent le sujet. Et, sur le sujet de la CSRD ou de questions réglementaires, nous avons aussi travaillé avec les autres clubs régionaux et le METI (Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire).

Nous sommes un club de dirigeants pour les dirigeants et par les dirigeants qui se veut se veut au service des chefs d’entreprise. La notion de partage est très forte. Nous sommes un club de faiseurs. Nous agissons comme des facilitateurs. N’oublions pas qu’on l’on compte 750 ETI dans la région pour un chiffre d’affaires de 110 milliards d’euros et 380 000 salariés. Globalement, les ETI représentent 30% de l’activité économique.

À savoir sur le Club ETI Aura :

• Nombre de membres : Environ 90
• Cotisation : 2 000 euros pour les ETI et 1 500 euros pour les PME de croissance
• Réunions : rencontres plénières, une quinzaine de commissions thématiques, trois ou quatre événements ou soirées avec des partenaires (en lien avec préoccupations des ETI)
• Conditions pour adhérer : Être soit une Entreprise de taille intermédiaire (ETI) soit une entreprise de croissance et/ ou faisant partie du programme ETI’ncelles de l’Etat ou du programme Perls de la Région Aura.
• Site internet : clubeti-aura.fr

Qui peut-on rencontrer ?

• Philippe Rivière, Président ACI Groupe
• Alexandra Mathiolon, PDG de Serfim
• Vanessa Girardet, associée Deloitte à Lyon
• Cecilia Tejodor, directrice général de Poma

Et aussi : Jacques Blanchet (Région), Jean-Stéphane Didier (Léon Grosse), François Thuilleur (Paredes-Orapi), Brice Chambard (Obiz), Serge Vassal (Groupe Barbier), Constance Gruy (Maïa)…

Véronique Degottex et Baptiste Reybier aux manettes

C’est un tandem Véronique Degottex-Baptiste Reybier qui préside le Club ETI Aura depuis l’été 2024.

Véronique Degottex, 59 ans, a rejoint en 2019 le groupe drômois spécialisée dans la réalisation d’aménagements Cheval (1 100 collaborateurs et 210 millions d’euros de chiffres d’affaires), comme directrice générale adjointe en charge de la stratégie et des finances avec un solide bagage acquis auprès d’entreprises internationales.

De son côté, Baptiste Reybier, 43 ans, dirige Fermob (150 millions d’euros de chiffre d’affaires et 500 personnes) aux côtés de son père, Bernard Reybier qui préside l’entreprise de mobiliers de jardin.

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