Environ 2 500 supporters lyonnais par match et une patinoire Charlemagne à guichets fermés lors des finales. La popularité du Lyon Hockey Club s’est clairement fait remarquer cette saison avec une affluence remarquable pour une équipe évoluant en Division 2, le troisième échelon du championnat national, derrière la Ligue Magnus et la Division 1. Un engouement qui, selon le président du club, Fabrice Baravaglio, a largement contribué à la victoire en championnat et à la montée des Lions en D1.

« Avant, les gens venaient juste pour le spectacle… mais au fil de la saison, on a vu comment ils ont commencé à vraiment suivre le jeu et à s’intéresser au sport », observe Fabrice Baravaglio. Un renouveau bienvenu pour le club, qui sort d’une période sombre : en 2019, la liquidation judiciaire de la société anonyme gérant l’équipe première, en raison de difficultés financières, avait entraîné son exclusion de la Ligue Magnus. « Les gens sont restés accrochés après l’expérience dans l’élite. Ils voulaient nous voir revenir », estime-t-il.
En route vers la Ligue Magnus
Malgré les difficultés traversées il y a six ans, Fabrice Baravaglio a su remettre le Lyon Hockey Club sur les rails grâce à un plan structuré à horizon de six ans. « L’objectif dès 2019 était clair : monter d’une division tous les deux ans », confie-t-il. La recette de cette remontée ? S’appuyer sur la formation locale – plus de la moitié de l’effectif actuel est issue du centre de formation du club –, attirer de nouveaux partenaires, professionnaliser la communication (avec un nombre de vues sur les réseaux sociaux multiplié par quatre), et surtout, capitaliser sur le soutien des supporters.
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« On a la chance d’être à Lyon, où il existe une vraie fibre pour le hockey sur glace », affirme le président du club, lui-même passionné de longue date. C’est d’ailleurs par amour pour ce sport qu’il inscrit son fils au LHC il y a quelques années, un geste qui le conduira progressivement jusqu’à la direction du club. « Il y avait certaines choses qui m’agaçaient, notamment autour du hockey mineur. J’ai décidé de m’impliquer davantage à partir de 2017 », explique-t-il.
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Issu du monde industriel, Fabrice Baravaglio a occupé plusieurs fonctions de direction dans des usines de plasturgie, notamment la présidence de Texen (180 millions d’euros de chiffre d’affaires). Aujourd’hui, il partage son temps entre sa holding personnelle et ses responsabilités au sein du club « J’ai désormais beaucoup plus de temps à consacrer au LHC », reconnaît-il. Une énergie qu’il met désormais au service d’un nouvel objectif : un retour à la plus haute catégorie du hockey français, la Ligue Magnus, « d’ici deux ans ».
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